« Connaître sert beaucoup pour inventer. » (Mme de Staël)

Sujets de dissertations sur Phèdre

Dissertations ou exposés

  • Racine est-il, dans Phèdre, resté fidèle à l’idéal tragique qu’il définissait ainsi dans la première Préface de Britannicus : « Une action simple, chargée de peu de matière, et qui, s’avançant par degrés vers sa fin, n’est soutenue que par les intérêts, les sentiments et les passions des personnages » ?
  • Dans quelle mesure peut-on appliquer aux personnages de Phèdre ce jugement d’un critique : « Tandis que Corneille montre le tragique autour de l‘homme, Racine montre le tragique dans l‘l’homme : ce qui fait le drame, qui porte les sentiments de Corneille, est dans Racine porté par eux » ?
  • En quel sens peut-on dire que Phèdre est la plus païenne des tragédies de Racine ?
  • Partagez-vous cette opinion d’un critique : « Phèdre n’est pas inspirée par le jansénisme, et c’est en vain qu’on veut y découvrir les problèmes chrétiens, les scrupules chrétiens » ?
  • Originalité et convention dans le personnage d’Aricie.
  • L’amour et ses fureurs d’Hermione à Phèdre.
  • La couleur locale dans Phèdre.
  • La poésie dans Phèdre.
  • Faut-il croire à la sincérité de Racine écrivant dans la Préface de Phèdre qu’il n’a point fait de tragédie « où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci » ?
  • Le personnage de Phèdre éclipse tous les autres pour Paul Valéry, qui écrit : « Ils ne survivent pas, mais Elle survit. L’œuvre se réduit dans le souvenir à un monologue, et passe en moi de l’état dramatique initial à l’état lyrique pur. » Éprouvez-vous la même impression ?
  • Appliquer à Phèdre cette remarque de Jean Giraudoux : « Une fois que le héros de Racine entre en scène, tous les ponts sont coupés derrière lui et, à sa première parole, il est condamné. »
  • François Mauriac a écrit que l’œuvre de Racine « la plus achevée qui soit dans notre littérature atteint dans Phèdre son achèvement ». Qu’en pensez-vous ?

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