« Connaître sert beaucoup pour inventer. » (Mme de Staël)

Le Malade imaginaire, Acte II, scène 5

Molière et les médecins

   Tout au long de sa carrière Molière a attaqué les médecins. Pendant son séjour en province, il commence à les tourner en ridicule dans deux farces qui nous sont parvenues, La Jalousie du barbouillé et Le Médecin volant, et sans doute aussi d’autres farces de la même période dont nous n‘avons conservé que les titres : Le Fagoteux (première ébauche du Médecin malgré lui), Le Docteur amoureux, Les Trois Docteurs rivaux, Le Docteur pédant (trois titres peut-être d’une seule et même pièce). Il continue à les raillera dans Dom Juan, L’Amour médecin, Le Médecin malgré lui, Monsieur de Pourceaugnac. Et sa dernière pièce, Le Malade imaginaire, revient à la charge contre eux.

   En s’acharnant ainsi contre les médecins, Molière ne faisait que suivre la tradition de notre poésie statistique du moyen âge et de la farce italienne. Mais son insistance particulière a d’autres causes. Malade lui-même, il éprouvait le désir de satisfaire sa rancune contre ceux qui n’avaient pas réussi à le guérir. Observateur attentif de ses contemporains, il trouvait une riche matière comique dans les travers de la profession médicale au 17e siècle : accoutrement ridicule, pédantisme du langage, cynique exploitation de la crédulité des malades, esprit de corps et rivalités individuelles, foi aveugle dans la méthode d’autorité, dédain de l’expérience, méfiance systématique pour les idées nouvelles. Enfin une pensée philosophique semble dominer l‘ensemble de ses critiques contre les médecins : la pensée que la médecine elle-même est une tentative déraisonnable pour contrarier l’œuvre de la nature, qui d’après lui est souverainement bonne dans son principe comme dans toutes ses manifestations.    

Le Malade imaginaire (1673) – Généralités

Fauteuil de Molière (Le Malade imaginaire)   La dernière comédie-ballet de Molière était destinée aux fêtes qui devaient célébrer les victoires de Louis XIV en Hollande mais la brouille de l’auteur avec Lully (ou Lulli), qui était parvenu à obtenir le monopole de la musique au théâtre, eut pour conséquence que la pièce fut donnée (avec la collaboration du musicien Charpentier), non à la Cour, mais au Palais-Royal. A la quatrième représentation, Molière, qui interprétait le rôle d’Argan, se trouva subitement fort mal (cf. illustration) et qu’on dut le transporter à son domicile tout proche, dans l’actuelle rue de Richelieu, où il mourut le soir même.

   Depuis quelques années, la vie du comédien était marquée par « toutes sortes de douleurs et de déplaisirs » (santé et vie de couple) mais son œuvre ultime brille de la fantaisie, de la liberté, de l’irréalité joyeuse de la farce ainsi que des agréments propres aux divertissements royaux : une églogue et un ballet ouvrait la pièce, des intermèdes reliaient les actes et une cérémonie burlesque, chantée et dansée, clôturait la représentation.

Résumé

   Argan passe sa vie entre les médecines et les lavements. Il a une fille, Angélique, qu’il projette de marier avec Thomas Diafoirus, fils de médecin, médecin lui-même et neveu de son médecin ordinaire, M. Purgon. Il aura ainsi dans sa famille « la source des remèdes qui lui sont nécessaires. » D‘autre part, il veut déshériter sa fille au profit de sa femme, belle-mère d’Angélique, Béline. Mais Angélique a deux défenseurs : son oncle Béralde et surtout sa domestique, la vive et moqueuse Toinette. Ils s’appliquent d’abord à rompre le mariage projeté avec Thomas Diafoirus, un grand benêt nouvellement sorti des Écoles, à la fois pédant et grotesque, et à favoriser l’union d’Angélique avec Cléante qu’elle aime : ils y parviennent en brouillant Argan avec l’artisan de ce mariage extravagant, M. Purgon (un ignare, aux dires de Toinette qui, déguisée en « médecin passager », affirme à Argan qu’elle va prendre en main sa guérison. Puis ils montrent facilement à Argan que sa femme ne l’aime que pour son argent. Il lui suffit de contrefaire le mort un instant pour voir avec quelle allégresse sa « veuve » se prépare à le dépouiller de ses papiers. La même épreuve, tentée sur Angélique et Cléante, provoque leur sincère désespoir. Attendri, Argan consent à leur mariage, pourvu que Cléante se fasse médecin. « Mais, mon frère, lui dit Béralde, faites-vous donc médecin vous-même. En recevant la robe et le bonnet, vous aurez du coup tout ce qu’il faut savoir. » Ainsi est amorcé le divertissement connu sous le nom de Cérémonie du Malade imaginaire.  

   Il se mêle quelque amertume à cette comédie : Molière, malade, aurait-il voulu se venger des médecins qui n’avaient pas su le guérir ? N’oublions pas qu’une autre pièce a pour sujet les médecins, Le Médecin malgré lui, qui date de 1666. Molière, accablé de travail (auteur, metteur en scène, comédien) par Louis XIV, ne jouissait pas d’une excellente santé et son moral était au plus base depuis son mariage avec la fille (ou la sœur) de Madeleine Béjart, la jeune Armande. 

Acte II, scène 5

Introduction

   Argan, un « malade imaginaire » qui vit reclus au milieu de potions et de drogues diverses, entouré à toute heure de médecins et d’apothicaires, rêve d’un gendre médecin pour l’avoir constamment sous la main. À cette fin, il souhaite que sa fille Angélique en épouse un. Bien entendu, elle n’est pas d’accord. Une entrevue met donc en présence les camps ennemis : d’un côté Argan, Monsieur Diafoirus, médecin, et son fils, Thomas, futur médecin quelque peu stupide, de l’autre Angélique et son amant Cléante. Quant à la servante, Toinette, elle choisit bien entendu le parti des deux jeunes gens. 

Acte II, scène 5

ARGAN, mettant la main à son bonnet, sans l’ôter.

Monsieur Purgon, Monsieur, m’a défendu de découvrir ma tête. Vous êtes du métier : vous savez les conséquences.

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Nous sommes dans toutes nos visites pour porter secours aux malades, et non pour leur porter de l’incommodité.

ARGAN.

Je reçois, Monsieur...

Ils parlent tous deux en même temps, s’interrompent et se confondent.  

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Nous venons ici, Monsieur...

ARGAN.

Avec beaucoup de joie...

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Mon fils Thomas et moi...

ARGAN.

L’honneur que vous me faites...

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Vous témoigner, Monsieur...

ARGAN.

Et j’aurais souhaité…

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Le ravissement où nous sommes…

ARGAN.

De pouvoir aller chez vous…

MONSIEUR DIAFOIRUS.

De la grâce que vous nous faites…

ARGAN.

Pour vous en assurer...

MONSIEUR DIAFOIRUS.

De vouloir bien nous recevoir…

ARGAN.

Mais vous savez, Monsieur…

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Dans l’honneur, Monsieur...

ARGAN.

Ce que c’est qu’un pauvre malade...

MONSIEUR DIAFOIRUS.

De votre alliance...

ARGAN.

Qui ne peut faire autre chose…

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Et vous assurer…

ARGAN.

Que de vous dire ici…

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Que, dans les choses qui dépendront de notre métier...

ARGAN.

Qu’il cherchera toutes les occasions...  

MONSIEUR DIAFOIRUS.

De même qu’en toute autre...

ARGAN.

De vous faire connaître, Monsieur...

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Nous serons toujours prêts, Monsieur...

ARGAN.

Qu’il est tout à votre service...  

MONSIEUR DIAFOIRUS.

À vous témoigner notre zèle[1]. (Il se retourne vers son fils et lui dit :) Allons, Thomas, avancez. Faites vos compliments.

THOMAS DIAFOIRUS est un grand benêt, nouvellement sorti des Écoles, qui fait toutes choses de mauvaise grâce et à contretemps. N’est-ce pas par le père qu’il convient de commencer ?

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Oui.

THOMAS DIAFOIRUS, à Argan.

Monsieur, je viens saluer, reconnaître, chérir et révérer en vous un second père, mais un second père auquel j’ose dire que je me trouve plus redevable qu’au premier. Le premier m’a engendré ; mais vous m’avez choisi. Il m’a reçu par nécessité ; mais vous m’avez accepté par grâce. Ce que je tiens de lui est un ouvrage de son corps ; mais ce que je tiens de vous est un ouvrage de votre volonté ; et, d’autant plus que les facultés spirituelles sont au-dessus des corporelles, d’autant plus je vous dois, et d’autant plus je tiens précieuse cette future filiation, dont je viens aujourd’hui vous rendre, par avance, les très humbles et très respectueux hommages.

TOINETTE.

Vivent les collèges d’où l’on sort si habile homme !

THOMAS DIAFOIRUS, à Monsieur Diafoirus.

Cela a-t-il bien été, mon père ?

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Optime[2].

ARGAN, à Angélique.

Allons, saluez Monsieur.

THOMAS DIAFOIRUS, à monsieur Diafoirus.

Baiserai-je[3] ?

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Oui, oui.

THOMAS DIAFOIRUS, à Angélique.

Madame, c’est avec justice que le ciel vous a concédé le nom de belle-mère, puisque l’on…

ARGAN, à Thomas Diafoirus.

Ce n’est pas ma femme, c’est ma fille à qui vous parlez.

THOMAS DIAFOIRUS.

Où donc est-elle ?

ARGAN.

Elle va venir.

THOMAS DIAFOIRUS.

Attendrai-je, mon père, qu’elle soit venue ?

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Faites toujours le compliment de Mademoiselle.

THOMAS DIAFOIRUS.

Mademoiselle, ni plus ni moins que la statue de Memnon[4] rendait un son harmonieux lorsqu’elle venait à être éclairée des rayons du soleil, tout de même[5] me sens-je animé d’un doux transport à l’apparition du soleil de vos beautés ; et, comme les naturalistes remarquent que la fleur nommée héliotrope tourne sans cesse vers cet astre du jour, aussi mon cœur dores-en-avant[6] tournera-t-il toujours vers les astres resplendissants de vos yeux adorables, ainsi que vers son pôle unique. Souffrez donc, mademoiselle, que j’appende[7] aujourd’hui à l’autel de vos charmes l’offrande de ce cœur qui ne respire et n’ambitionne autre gloire que d’être toute sa vie, mademoiselle, votre très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur et mari.

TOINETTE, en le ralliant. Voilà ce que c’est que d’étudier ! on apprend à dire de belles choses.

ARGAN, à Cléante.

Hé ! que dites-vous de cela ?

CLÉANTE.

Que Monsieur fait merveilles, et que, s’il est aussi bon médecin qu’il est bon orateur, il y aura plaisir à être de ses malades.

TOINETTE.

Assurément. Ce sera quelque chose d’admirable, s’il fait d’aussi belles cures qu’il fait de beaux discours.

ARGAN.

Allons, vite, ma chaise, et des sièges à tout le monde. (Des laquais donnent des sièges.) Mettez-vous là, ma fille. (À Monsieur Diafoirus.) Vous voyez, Monsieur, que tout le monde admire Monsieur votre fils ; et je vous trouve bien heureux de vous voir un garçon comme cela.

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Monsieur, ce n’est pas parce que je suis son père ; mais je puis dire que j’ai sujet d’être content de lui, et que tous ceux qui le voient en parlent comme d’un garçon qui n’a point de méchanceté. Il n’a jamais eu l’imagination bien vive, ni ce feu d’esprit qu’on remarque dans quelques-uns ; mais c'est par là que j’ai toujours bien auguré de sa judiciaire[8], qualité requise pour l’exercice de notre art. Lorsqu’il était petit, il n’a jamais été ce qu’on appelle mièvre[9] et éveillé. On le voyait toujours doux, paisible et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l’on nomme enfantins. On eut toutes les peines du monde à lui apprendre à lire ; et il avait neuf ans, qu’il ne connaissait pas encore ses lettres. Bon, disais-je en moi-même : les arbres tardifs sont ceux qui portent les meilleurs fruits. On grave sur le marbre bien plus malaisément que sur le sable ; mais les choses y sont conservées bien plus longtemps ; et cette lenteur à comprendre, cette pesanteur d’imagination, est la marque d’un bon jugement à venir. Lorsque je l’envoyai au collège, il trouva de la peine ; mais il se roidissait contre les difficultés ; et ses régents se louaient toujours à moi de son assiduité et de son travail. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu glorieusement à avoir ses licences ; et je puis dire, sans vanité, que, depuis deux ans qu’il est sur les bancs, il n’y a point de candidat qui ait fait plus de bruit que lui dans toutes les disputes de notre école. Il s’y est rendu redoutable ; et il ne s’y passe point d’acte[10] où il n’aille argumenter à outrance pour la proposition contraire. Il est ferme dans la dispute, fort comme un Turc sur ses principes, ne démord jamais de son opinion, et poursuit un raisonnement jusque dans les derniers recoins de la logique. Mais, sur toute chose, ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c’est qu’il s’attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle[11], touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine.

THOMAS DIAFOIRUS, tirant de sa poche une grande thèse roulée, qu’il présente à Angélique.

J’ai, contre les circulateurs, soutenu une thèse, qu’avec la permission (saluant Argan) de Monsieur, j’ose présenter à Mademoiselle, comme un hommage que je lui dois des prémices de mon esprit.

ANGÉLIQUE.

Monsieur, c’est pour moi un meuble[12] inutile, et je ne me connais pas à ces choses-là.

TOINETTE, prenant la thèse.

Donnez, donnez. Elle est toujours bonne à prendre pour l’image[13] : cela servira à parer notre chambre.

THOMAS DIAFOIRUS, saluant encore Argan.

Avec la permission aussi de Monsieur, je vous invite à venir voir, l’un de ces jours, pour vous divertir, la dissection d’une femme, sur quoi je dois raisonner.

TOINETTE.

Le divertissement sera agréable. Il y en a qui donnent la comédie à leurs maîtresses ; mais donner une dissection est quelque chose de plus galant.

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Au reste, pour ce qui est des qualités requises pour le mariage et la propagation, je vous assure que, selon les règles de nos docteurs, il est tel qu’on le peut souhaiter ; qu’il possède en un degré louable la vertu prolifique, et qu’il est du tempérament qu’il faut pour engendrer et procréer des enfants bien conditionnés.

ARGAN.

N’est-ce pas votre intention, Monsieur, de le pousser à la cour, et d’y ménager pour lui une charge de médecin ?

MONSIEUR DIAFOIRUS.

À vous en parler franchement, notre métier auprès des grands ne m’a jamais paru agréable ; et j’ai toujours trouvé qu’il valait mieux pour nous autres demeurer au public[14]. Le public est commode. Vous n’avez à répondre de vos actions à personne ; et, pourvu que l’on suive le courant des règles de l’art, on ne se met point en peine de tout ce qui peut arriver. Mais ce qu’il y a de fâcheux auprès des grands, c’est que, quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent.

TOINETTE.

Cela est plaisant ! et ils sont bien impertinents de vouloir que, vous autres Messieurs, vous les guérissiez. Vous n’êtes point auprès d’eux pour cela ; vous n’y êtes que pour recevoir vos pensions et leur ordonner des remèdes ; c’est à eux à guérir s’ils peuvent.

MONSIEUR DIAFOIRUS.

Cela est vrai. On n’est obligé qu’à traiter les gens dans les formes.


[1] Vive affection.

[2] Très bien (expression latine).

[3] La main.

[4] Statue colossale située aux environs de Thèbes en Égypte et qui rendait un son harmonieux lorsque la pierre était chauffée par les premiers rayons du soleil.

[5] De la même façon.

[6] Archaïsme : dorénavant.

[7] Suspende.

[8] Jugement.

[9] Vif et déluré.

[10] Dispute publique où l’on soutient une thèse.

[11] Découverte de Harvey (1628).

[12] Objet, chose encombrante.

[13] Peinture ornant la thèse.

[14] Rester médecin du grand public.

Pistes de lecture

Préambule burlesque

  1. À quelles recettes de la farce Molière a-t-il recours ici ?
  2. Quels procédés (style et rythme) confèrent une accélération comique du dialogue ?

« Un grand benêt »

  1. Quels sont les ridicules de ce fantoche ?
  2. Étudier dans le compliment au père la parodie des effets oratoires, puis dans le compliment à la jeune fille celle du style galant.
  3. Quels en sont les points communs ?
  4. Comment Molière souligne-t-il pour le spectateur le grotesque du personnage ?

Tel père, tel fils

  1. En quoi le portrait du fils est-il un accablant témoignage sur sa bêtise ainsi qu’une preuve éloquente de celle de son père ?
  2. En quoi Monsieur Diafoirus est-il un type traditionnel de la farce ?

Une charge caricaturale

  1. De quelle manière plaisante se manifeste la déformation professionnelle des Diafoirus ?
  2. Quels reproches Molière adresse-t-il ici à l’encontre de la médecine et des médecins ? 

Focus sur les procédés comiques

* Comique de gestes ou de mimiques, signalé par les didascalies, perceptible surtout à la représentation : le costume de médecin ridicule des Diafoirus.

* Comique de situation : l'attitude indifférente de Thomas Diafoirus contraste avec le ridicule de ses propos enflammés et sans lien avec une demande en mariage ; dans un quiproquo farcesque, il confond sa promise avec sa belle-mère.

* Caricature des caractères : Thomas, "grand benêt... qui fait toutes choses de mauvaise grâce et à contretemps", demande sans arrêt l'approbation de son père.

* Comique des mots : Les noms des personnages sont ridicules : Diafoirus, composé du préfixe grec dia et de la terminaison latine us encadrant le mot foire (= "colique" en ancien français) renvoie au pédantisme des médecins.

* Parodie du discours amoureux précieux.

* Satire des travers sociaux ou humains : Molière ridiculise les médecins et s'en prend aussi aux mariages arrangés.

   On peut faire allusion à cette phrase de Molière à propos de la comédie : "En riant, elle châtie les moeurs." 

* * *

Date de dernière mise à jour : 11/02/2021